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    Du côté des Grands Boulevards, deux jeunes hommes participent de l’élan des brasseries et bouillons dans la capitale.

    Quelle année que cette année pour les brasseries et bouillons retrouvés, sortant de leur purgatoire, renouant surtout avec les premières lignes! En voilà une de mieux, lancée, tambour battant, par deux jeunes foudres (Victor, Charly), visiblement pas effrayés par cette gastronomie du haut débit. En son âge d’or, des années 1920 aux 60, le genre des brasseries se plaisait à sortir, à côté des machineries rutilantes des grandes artères, des maisons de proximité, du coin de la rue, à taille humaine. Le Bellanger de ce binôme se positionne dans cette approche, rieuse à faire cadre, neuve sous la nostalgie, certes pas avare dans le volume, appelant les larges tablées mais d’une mensuration suffisamment sage pour trouver à s’incarner, à tutoyer les patrons et adopter cette cuisine de bonne compagnie (croque-monsieur, bourguignon, tartare) judicieusement argumentée de quelques «trouvailles» contemporaines (bœuf séché au poivre vert, saucisson truffé et citronnelle, filet mignon à l’origan de Sicile).

    Publié le 8 mai 2019

    par Emmanuel Rubin