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    Grands espaces, grands volumes, belle déco, plats traditionnels et prix légers: les grandes brasseries ont opéré leur modernisation, avec des produits mieux sourcés qu’avant, parfois même en direct des producteurs, tout en maintenant une addition douce. Attention, débarquement de fish n’ chips, oeufs mayo, poireaux vinaigrettes, pâtés en croûte et autres Paris-Brest…

    Ici non plus, on ne lésine pas sur le (bon) rapport qualité-prix. Les deux concepteurs du lieu, Victor et Charly, ont misé sur un sourcing chez les producteurs, une cuisine faite-maison et pour de gros volumes (300 ouverts/jour) et une décoration à la fois moderne et vintage, mêlant fleurs, tables et sol de bistrots, photos vintage et carafe d’eau en forme d’écureuil. Pour ouvrir l’appétit, on se partage des « trouvailles » contemporaines à grignoter (truite fumée des Pyrénées, saucisson truffé…) ; ensuite, c’est un défilé en règle des plats traditionnels : poireau vinaigrette (snacké, avec une débauche d’herbes et de noisettes torréfiées), œuf mayo (correct pour 2€) ou velouté de céleri ; hampe grillée (Salers AOP) de caractère et surtout un croque-monsieur de fort belle tenue, moelleux et gratiné (avec ou sans œuf et jambon truffé). Le clou du spectacle se cache dans un Saint-Honoré épatant : croustillant dehors, crémeux dedans, fort en noisettes craquantes et en praliné.

    Publié le 11 octobre 2020

    par Charlotte Langrand