Charles Perez, fondateur du groupe Nouvelle Garde

Votre café ou restaurant préféré ?
Ce que je préfère, ce sont les petits bistrots de quartier. Avec la Brasserie Bellanger, nous sommes voisins des Arlots, c’est typiquement ce que j’adore. À côté de chez nous, le café Les Deux Gares vient d’ouvrir. Il n’y a rien de mieux qu’un bon bistrot français.
Une boisson et un lieu ?
Un bon verre de bourgogne dans un bistrot français, avec un bon pâté encroûte.
Votre dieu du CHR ?
Je n’ai pas de dieu, je n’ai jamais sacralisé le chef de cuisine. Mon dieu du CHR, c’est le petit bistrotier du coin.
Ce qui vous porte sur les nerfs dans la profession ?
J’ai travaillé dans des endroits où l’on se faisait naturellement insulter de tous les noms par le chef ou le directeur. Cela ne m’a jamais atteint, mais c’est clairement du harcèlement moral. J’ai vu trop de fois des comportements irrespectueux, que ce soit en cuisine ou en salle. Et c’est ce que j’aime le moins dans la restauration.
Votre plaisir coupable ?
Le paris-brest. J’en mange beaucoup trop et c’est beaucoup trop sucré. Je devrais en manger moins, mais il est tellement bon que c’est dur.
Votre dernière ivresse ?
Le week-end dernier pour les 30 ans d’un copain, sur la Côte d’Azur.