Après Bellanger et Dubillot, l’équipe de la Jeune Garde triple la mise, toujours aussi décidée à rameuter l’époque au flon-flon de brasserie. Et de retrouver, ici, la terrasse limite guincheuse et la salle colorée, gentiment foutraque, assumant le kitsch jusqu’aux pichets à eau comme sortis d’un vide-grenier. Dans l’assiette, des plats pas plus compliqués que l’appétit qu’on y met, parfois un peu dans l’épaisseur mais le plus souvent faciles à lamper, consensuels, du poireau vinaigrette au tartare de Salers. Le soir, la broche est de sortie et roule sa petite mécanique à rôtir demie-volaille, travers de porc et solide pièce d’agneau.
LE PLAT À NE PAS LAISSER FILER.
La saucisse aveyronnaise au couteau, purée au beurre salé, jus de viande.
LE MOMENT PROPICE.
Samedi soir, en bande.
Publié par Alice Bosio et Emmanuel Rubin le 16/09/2022.